Citations

Jimmie j’aime

Coutin/Coutin

Jimie Jimie Jane j’aime quand tu m’aimes
Tu sais, je sais tout de tes envies
Et cette pluie qui n’arrête pas de tomber
Comme de l’eau bénite, sur nos baisers
So Jimie Jimie Jane, comme je te comprends
Y’a qu’l’horizon ici pour garder les secrets
Y’a des fantômes autour de toi et
T’es pas sûre d’vouloir rester

Mais si un jour un jour, je m’en vais
Est ce que tu marcheras jusqu’ici
Est ce que tu t’allong’ras sur mon lit
Est ce que tu m’racont’ras ta vie
Mais si un jour un jour, je m’en vais
Est ce que tu marcheras jusqu’ici, ha ha,
Est ce que tu t’allong’ras sur mon lit
Est ce que tu m’racont’ras ta vie

Jimie Jimie Jimie Jane j’aime
J’aime comme tu m’aimes
Je sais t’as besoin d’aventure
Moi aussi j’ai connu ça c’est dur
De voler sans ailes ça c’est sûr
Mais je sais t’en as trop envie
Trop envie de découvrir le monde
Trop envie d’aimer trop envie de souffrir
Et moi j’suis fatigué

Mais si un jour un jour, je m’en vais
Est ce que tu marcheras jusqu’ici
Est ce que tu t’allong’ras sur mon lit
Est ce que tu m’racont’ras ta vie
Mais si un jour un jour je m’en vais
Est ce que tu marcheras jusqu’ici
Est ce que tu t’allong’ras sur mon lit
Est ce que tu m’racont’ras ta vie

Regarde le mur

Coutin/Coutin

Retourne-toi, regarde le mur
Tu sais ce que c’est
Ça devient dur

Retourne-toi, ferme les yeux
Pas un nuage
Sur le mur bleu

Et moi je pense au temps qui passe
Et qui ne laisse pas de traces
Tout lasse tout casse et tout s’efface
Sauf le souvenir
Des plaisirs
Sur la glace
Du mur

Retourne-toi, regarde le mur
Il fait pas chaud
Le sol est dur

Les poissons rouges dans le bocal
Comme des soldats
Morts sur une plage

Et moi je pense au temps qui passe
Qui ne laisse pas de trace
Tout lasse tout casse et tout s’efface
Sauf le souvenir des plaisirs
Sur la glace
Du mur

Je ne crois plus en rien
Et je n’attends plus rien de cette vie
Je me sens libre et je vais bien
Et si jamais je disparais
De l’autre côté du miroir
Ce n’sera jamais qu’une autre histoire
Hey, hey,
D’amour

Retourne-toi, regarde le mur
Regarde le mur, ferme les yeux
Tu fermes les yeux et tu vois quoi
Tu te vois nue dans le miroir
Tu vas tomber au champ d’honneur
Comme un soldat de la liberté
Fusillé par un soir d’été
Dans le désert des sentiments
Sans autre forme de procès
Sans autre prière que celle d’un poisson mort
Sur une plage

N’oublie pas (De ne pas m’oublier)

Coutin/Coutin

Quand le jour se lève
Au-dessus de la ville
J’ai dans mes rêves
Une case de vide
J’pense à toi
C’est comme si je saignais
Quant au bord de ma route
Il pleut des coups au cœur
Seul devant mes doutes
Comme un vieux boxeur
J’pense à toi
C’est comme si je saignais

N’oublie pas
De pas m’oublier
N’oublie pas
De pas m’oublier

Et devant tous ces gens
Qui visitent en riant
Ce coin de solitude
Qui s’appelle ma vie
J’pense à toi
C’est comme si je saignais

N’oublie pas
De pas m’oublier
N’oublie pas
De pas m’oublier
N’oublie pas
De pas m’oublier
N’oublie pas
De pas m’oublier

Faut que tu sois un ange

Coutin/Coutin

Faut qu’tu sois un ange pour marcher comme ça dans cette rue
Au milieu des dealers des putains des perdus
Faut qu’tu sois un ange pour venir me chercher quand j’me perds
Dans les bars de misère à deux pas de l’enfer

Faut qu’tu sois un ange
Pour m’aimer
Faut qu’tu sois un ange
Pour rester
Faut qu’tu sois un ange pour m’dire oui
Quand j’veux pas dormir tout seul la nuit

Faut qu’tu sois un ange pour qu’ta bouche ait ce goût
Comme un peu de sucre de sugar magnolia
Faut qu’tu sois un ange pour faire l’amour quand tu le l’fais
T’es comme une étoile tombée sur mon coin de pavé

Faut qu’tu sois un ange
Pour m’aimer
Faut qu’tu sois un ange
Pour rester
Faut qu’tu sois un ange pour m’dire oui
Quand j’ai peur de rester tout seul la nuit

Les anges de poussière

Coutin/Bouvot

J’avançais sur cette route
J’étais tranquille, je cherchais rien
J’avais juste un petit doute
Sur le temps qu’il ferait demain
Il arrivait de Damas
Par le sentier des pèlerins
Il m’a dit faut que je passe
Le seigneur est mon chemin
Si le démon est un ange
Chassé du paradis
Et si l’amour dérange
Je veux m’en aller d’ici

Les anges de poussière
Ou les anges du ciel
Qui peut parler pour Dieu
Sur cette terre
Parler pour Dieu
Sur cette terre

Je lui ai fait remarquer
Qu’il avançait sur ces deux genoux
Qu’il serait plus vite arrivé
S’il voulait bien se mettre debout
Il a pris le ciel à témoin
Et il m’a promis l’enfer
Pour avoir aimé la chair
Sans repentir au matin
Ou les anges de poussière
Ou les anges du ciel
Qui peut parler pour Dieu
Sur cette terre
Parler pour Dieu
Sur cette terre

Sexy Suzy

coutin/Bouvot

Je marche toujours
Mais je suis plus seul, maman
Y’a une fille qui me suit
Une poupée de vinyle
Je marche toujours
Mais je suis plus seul
Ses yeux verts sont grands ouvert
Elle dit pas que mes jeux sont pervers
Non elle ne dit pas

Hou Sexy Suzy,
Elle me dit toujours oui

J’marche toujours mais je suis plus seul, maman
Dans les hôtels ou je vis
Elle est là elle me suit
Je marche toujours mais je suis plus seul, maman
Elle est jamais mal dans sa tête
Elle dit rien mais je sais
Je sais qu’elle m’aime

Hou Sexy Suzy,
Elle me dit toujours oui

Ou tu veux et quand tu veux (Rock’n’roll)

Coutin/Coutin

Y’a des fusils sur la table
Des femmes allongées par terre
Des étoiles dans la poussière
Y’a des madones des sleepings
Qui l’œil mouillé par le spleen
Dans de noires limousines
Lente-lentement cheminent

Et toi t’es là au milieu de tout ça
Tu sais pas c’que tu fais là
Tu dis qu’cette ville est vraiment folle
Tu dis qu’cette ville est rock’n’roll

Y’a des soldats qui se saoulent
Et de la bière qui coule
Y’a des ministres qui se cherchent
Dans des positions perverses
Et y’a cette fille en mini-jupe
Qui te regarde et qui te dit
Viens voir derrière le miroir
Viens voir vers la sortie
C’est ou tu veux et quand tu veux

Et toi t’es là au milieu de tout ça
Tu sais pas c’que tu fais là
Tu dis qu’cette ville est vraiment folle
Tu dis qu’cette ville est rock’n’roll

C’est ou tu veux et quand tu veux
C’est ou tu veux et quand tu veux

Le temps change en mieux

Coutin/Bouvot

C’est le matin
Tout va bien
Les gens dansent nu
Dans la rue
Le soleil est là
C’est comme ça
Encore envie de toi
Encore une fois

Et j’dis qu’le temps change en mieux
Et j’dis qu’le temps change en mieux

J’enfile un jean
Et je sors
Une fille me sourit
J’aime la vie
Tu s’rais pas nouvelle
Dans l’quartier
Quand j’sors mes poubelles
J’ t’ai pas r’marquée

Et j’dis qu’le temps change en mieux
Et j’dis qu’le temps change en mieux

Hey
Qu’est ce que j’entends qui fait c’bruit là
On dirait
C’est comme un empire qui s’écroule
C’est comme ça
On dirait les cris d’une foule
Hey
Le temps change en mieux cette fois

Et j’dis qu’le temps change en mieux
Et j’dis qu’le temps change en mieux
Et j’dis qu’le temps change en mieux
Et j’dis qu’le temps change en mieux

Tout pour faire la guerre

Coutin/Colline

On a des revolvers qui sont de méchantes mécaniques
On a des bazookas qui font des trous grands comme ça
On a de foutus missiles qui tapent en plein dans le mille
On a tout ça, on a tout ça on l’a
On a des fantassins qui ne mangent pas de pain
On a des politiciens qui n’ont vraiment peur de rien
On a des tas d’généraux qui f’ront de parfaits héros
On a tout ça, on a tout ça on l’a

On a tout pour faire la guerre
On a tout pour faire la guerre

On va faire sauter des ponts, on va piller des maisons
On va brûler des villes, on va inonder les sillons
On va tirer sur tout’c’qui bouge avant même que ça bouge
On va faire tout ça on va
On va violer des femmes, on va étrangler des enfants
On va faire du savon avec la graisse de tous ces cons
On va mettre la terre à feu et à sang
On va faire tout ça on va

On a tout pour faire la guerre
On a tout pour faire la guerre

Fais moi jouir

coutin/Coutin

Tu ouvres la porte et tu tombes la veste
Sur tes cuisses le cuir brille à la lune
Tu me regardes et tu ne dis rien
T’allumes une cigarette, une cigarette et tu fumes
Ton parfum flotte dans la nuit jusqu’au pied
Jusqu’au pied de mon lit
Tu ronronnes, tu ronronnes et tu miaules
Comme une chatte en folie et tu me dis

Jouir fais-moi jouir fais-moi jouir
Encore une fois
Ho ye ye ye
Jouir fais-moi jouir fais-moi jouir
Encore une fois
Ho ye ye ye

J’entends le zip de ta fermeture éclair et ton pas lourd
Et ton pas lourd sur le plancher
Tes ongles me déchirent la peau
Et ton souffle me brûle les lèvres
Alors tu écartes les jambes et tu gémis
Quand j’y pose ma langue
Et, dans la chaleur de ma bouche ton sexe se met
Ton sexe se met à danser et tu me dis tu me dis

Jouir fais-moi jouir fais-moi jouir
Encore une fois
Ho ye ye ye
Jouir fais-moi jouir fais-moi jouir
Encore une fois
Ho ye ye ye

Comme un animal

Coutin/Coutin

Les nuits sont courtes pour ceux qui s’aiment
La vie est courte pour ceux qui l’aiment
Je veux t’aimer comme un fou
Je veux t’aimer jusqu’au bout
Je veux t’aimer encore et plus fort
N’écoute pas ceux qui disent
Que c’est pas bien de s’aimer comme ça
Je veux t’aimer sans règles ni loi
Je veux t’aimer comme un animal

A deux pas du désir le délire
A deux pas de l’amour la mort
Je veux partir comme un ange
Oublier la peur et le froid
Je veux t’aimer comme un animal
N’écoute pas ceux qui veulent
Enchaîner le plaisir à l’ennui

Je veux t’aimer comme un animal
Je veux t’aimer comme un animal

Encore et plus fort
Comme un animal
Jeux veux t’aimer
T’aimer jusqu’au bout
Je veux t’aimer
T’aimer comme un fou
Je veux t’aimer
Comme un animal
Au delà du bien
Au delà du mal
Sans règles ni lois

Comme un animal
Je veux t’aimer
Encore et plus fort
Comme un animal
Encore et plus fort
Comme un animal

I wanna be your Dog

Lisa

Coutin/Coutin

Elle descendait le boulevard
Avec ses jeans en léopard
C’etait la reine du trottoir
C’était Lisa la panthère noire
Je croyais que pour la séduire
Champion de boxe devait suffire
En ce temps-là, j’aurai juré
Qu’il fallait souffrir pour gagner

Pas de ça Lisa
Pas de ça avec moi
Fais-moi mal Lisa
Mais surtout t’en vas pas
Pas de ça Lisa
Pas de ça avec moi
Tu sais bien que sans toi
Je ne fais pas le poids

J’me suis payé une paire de gants
Et j’ai tapé dans le punching
Je crois bien qu’j’étais le plus méchant
De tous les salopards du ring
Et quand Lisa venait me voir
J’cognais encore un peu plus fort
Qu’ce soit sur le dernier des tocards
Ou le plus gros des malabars

Pas de ça Lisa
Pas de ça avec moi
Fais-moi mal Lisa
Mais surtout t’en vas pas
Pas de ça Lisa
Pas de ça avec moi
Tu sais bien que sans toi
Je ne fais pas le poids

On filait le parfait amour
J’étais le roi du pugilat
Jusqu’à ce qu’un putain de jour
J’ai vu s’en aller ma lisa
Avec un champion de tennis
Qui parlait beaucoup mieux que moi
Faut avouer qu’la Coupe Davis
C’est plus joli qu’le pugilat

Pas de ça Lisa
Pas de ça avec moi
Fais-moi mal Lisa
Mais surtout t’en vas pas
Pas de ça Lisa
Pas de ça avec moi
Tu sais bien que sans toi
Je ne fais pas le poids

Depuis ce jour à chaque fois
Que je me retrouve au combat
C’est pour me rappeler Lisa
C’est pas brillant mais c’est comme ça
Mon taxi pour le Paradis
C’est quand le KO M’abrutit
Les bras en croix sur le tapis
J’peux m’échapper de cette vie

Pas de ça Lisa
Pas de ça avec moi
Fais-moi mal Lisa
Mais surtout t’en vas pas
Pas de ça Lisa
Pas de ça avec moi
Tu sais bien que sans toi
Je ne fais pas le poids

Rythme haine blues

Coutin/Coutin

Pardonne-moi
Si j’ai le rythme dans la peau
Ça vient du pays où je suis né
Ou bien de ce que j’ai fumé
Pardonne-moi
Si j’ai le sang un peu trop chaud
Ça vient du soleil sur ma peau
Ou bien de toi à mes côtés

Rythme haine blues
Chaque fois petite sœur tu me blouses
Fais gaffe à ta p’tite gueule
Voyouse

Pardonnne moi si j’ai la folie dans le sang
Ça vient de la lune et du vent
Su sable chaud de l’océan
Pardonne moi
Si je déconne tout le temps
Ça vient du parfum de ta peau
Sous le tissu de tes seins blancs

Rythme haine blues
Chaque fois petite sœur tu me blouses
Fais gaffe à ta p’tite gueule
Voyouse

Pardonne- moi
Si ta chemise est déchirée
Ça vient des passions qui me brûlent
Et qui ne font que m’énerver
Pardonne- moi
Si les étoiles qui nous regardent c’est que la nuit est bien trop douce
Pour se cacher de nos amours

Rythme haine blues
Chaque fois petite sœur tu me blouses
Fais gaffe à ta p’tite gueule
Voyouse

Rythme pour la vie
Haine pour l’envie
Blues pour l’amour
A chaque fois petite sœur
Tu me blues
Quand tu n’es pas là
Je fais que des conneries
Rythme haine blues

Assassinats

Coutin/Coutin

Et si je te disais maman
Que j’en ai marre d’être un truand
Tu ne me croirais pas pourtant
Que j’perde au poker si je mens
Passer ma vie dans le ruisseau
Avec les anges et les salauds
Pour un garçon intelligent
C’est carrément dégradant

Assassinats hold-ups
Kidnappings racket et compagnie
Assassinats hold-ups
Kidnappings maman c’est pas une vie

J’aurais voulu être poète
Ne pas jouer de la gâchette
Mais c’est par là qu’est mon talent
Moi j’ai le crime dans le sang
Au lieu de ça je suis crapule
J’ai la morale à peu près nulle
Heureusement qu’je t’ai maman
Quand j’ai le blues de délinquant

Assassinats hold-ups
Kidnappings racket et compagnie
Assassinats hold-ups
Kidnappings, maman c’est pas une vie

J’aurais pu faire du cinéma
Charmer le cœur des caméras
Mais quand t’as le chromosome en trop
Ça facilite pas le boulot
Et quand je te dis maintenant
Que j’en ai marre d’être un truand
Il faut que tu me croies maman
Ou je te démolis les dents

Assassinats hold-ups
Kidnappings racket et compagnie
Assassinats hold-ups
Kidnappings, maman c’est pas une vie

L’heure Bleue

Coutin/Coutin

Souvenez-vous de cette nuit
Vous regardiez tomber la pluie
A l’abri d’une limousine
Sous le frimas des crinolines
J’étais le crooner du casino
Entre deux valses et un tango
Je faisais vibrer des trémolos
Dans l’âme obscure du grand piano

Et moi je dis que c’est l’heure bleue
Ça ressemble à l’heure bleue

Vous êtes plus belle aujourd’hui
Que vous ne l’avez jamais été
Mais nous savions que notre vie
Se fanerait avec l’été

Et moi je dis que c’est l’heure bleue
Ça ressemble à l’heure bleue
Mois je dis que c’est l’heure bleue
Je peux le lire dans vos yeux

Un œillet rouge à mon smoking
Des soirs de pluie
Le grand orchestre qui jouait
Sous les lambris
Mais la madone des sleepings
Et le crooner du casino
Ont du mal à tourner la page
Des jeux de plages

Et moi je dis que c’est l’heure bleue
Ça ressemble à l’heure bleue
Ho mois je dis que c’est l’heure bleue
Evitons de se dire adieu

Le soleil

Coutin/Coutin

Le soleil dans les yeux
C’est déjà beaucoup mieux
Depuis que les cocotiers
Ont remplacé les platanes
Et les pavés
Le soleil et les palmiers
Il n’y a que ça pour me faire planer
Avec l’autonomie de mon amie
Charlotte
Qui fit déjà craquer
Plus d’une petite culotte

Hey s’il te plaît garçon
Encore un peu
Encore un peu de soleil
Sur ma peau

Le soleil et les pieds dans l’eau
Faut pas croire
Que c’est le bon boulot
Il ne suffit pas d’essayer
Pour apprendre à se relaxer
Le soleil pour rêver
Et la nuit je m’en irai jouer
Du tam-tam et de l’ukulélé
Pour que charlotte
Continue de danser

Hey s’il te plaît garçon
Encore un peu
Encore un peu de soleil
Sur ma peau

Condamné à l’amour

Coutin/Coutin

Je suis un rêveur
Un clochard un tueur de temps
Un loup solitaire
Un voyou un charlatan
Mais je t’aime quand même
Et tu peux T’enfuir en bateau à vélo
A pied à cheval à dos de chameau
En torpédo ou en supersonique
C’est pas ça qui m’fera la nique
J’te retrouverai toujours
J’ai des espions partout
J’suis comme l’œil de Moscou

Cette fille partout
Cette fille toujours
Seigneur je suis maudit
Condamné à l’amour

Tu es une menteuse
Une tricheuse une perceuse de cœur
Une petite effrontée
Une boudeuse une râleuse
Mais je t’aime quand même
Et tu peux
Te cacher en Afrique en Asie
Dans un couvent de Mongolie
Dans un placard ou sous ton lit ou même au palais d’l’Elysée
C’est pas ça qui m’empêchera de faire l’amour avec toi
J’te retrouverais toujours
J’ai des espions partout
J’suis comme l’œil de Moscou

Cette fille partout
Cette fille toujours
Seigneur je suis maudit
Condamné à l’amour

Louise

Coutin/Coutin

En vérité, il faut que j’vous dise
Je vais pas bien, je m’enlise
Depuis que j’ai tiré Louise
De la Tamise
J’ai adopté quelle sottise
Ses canaris et sa chatte grise
Tout ça pour qu’un jour elle me dise
Salut l’artiste je me barre à Venise

Louise, faut que j’te dise
Ce sont mes nuits qui me nuisent
Louise, je t’en prie reviens
Ce sont mes nuits qui me nuisent et sans toi j’agonise
Et j’ai le spleen
Du coquin qui perd sa coquine
J’ai l’cafard
Du héros qui a peur du noir
Sale histoire

Pas d’sentiments telle était
Ma devise
L’amour sans amour mon plat du jour
Je rodais la nuit, j’avais de l’humour
Avant que Louise ne me séduise
J’ai vu le piège se refermer
Quand un matin elle a décidé
Qu’elle voulait plus me partager
Avec le reste de l’humanité

Louise, faut que j’te dise
Ce sont mes nuits qui me nuisent
Louise, je t’en prie reviens
Ce sont mes nuits qui me nuisent et sans toi j’agonise
Et j’ai le spleen
Du coquin qui perd sa coquine
J’ai l’cafard
Du héros qui a peur du noir
Sale histoire

Adieu les filles, il faut que j’vous dise
Je vais pas bien, je m’enlise
Depuis que j’ai tiré Louise
De la tamise
Pleurez petites, un oiseau de nuit
N’a plus le droit de quitter son nid
Il a fallu que Louise le dise
Ce sont mes nuits
Qui me nuisent

Louise, faut que j’te dise
Ce sont mes nuits qui me nuisent
Louise, je t’en prie reviens
Ce sont mes nuits qui me nuisent et sans toi j’agonise
Et j’ai le spleen
Du coquin qui perd sa coquine
J’ai l’cafard
Du héros qui a peur du noir
Sale histoire

Rends-moi mon cœur gamine

Coutin/Coutin

Tu est née dans une jonquille
Moi je suis né dans un chou
Tu es de bonne famille
Mon père était marlou
Pour ne pas dire voyou
J’ai pas l’accent qu’il faut
Pour vivre en tes châteaux
Devant tes yeux vert pomme
Moi j’en reste baba

Rends-moi mon cœur gamine
Avant que tu
Avant que tu ne l’abîmes

Avec tes mots sucrés
Tu m’as rendu timbré
Un jour je vais craquer
Je vais te kidnapper
Te donner la fessée
J’t’emmènerai dans ma banlieue
A l’ombre des cités
Derrière la voie ferrée
On s’aimera dans une Cadillac
Abandonnée
Et l’on fera des bébés tout basanés

Rends-moi mon cœur gamine
Avant que tu
Avant que tu ne l’abîmes

Arrête un peu tes simagrées
J’ai passé l’âge de jouer à la poupée
Arrête un peu tes de m’allumer
Va falloir appeler les pompiers
Tu m’colles à la peau et au cœur
T’y vas trop fort
Beaucoup trot fort
Rends-moi mon cœur gamine
Tu vois bien ça me mine

Rends-moi mon cœur gamine
Avant que tu
Avant que tu ne l’abîmes

Baby, Baby

Coutin/Coutin

Baby baby baby
J’aime tes yeux
Baby baby baby
J’aime tes lèvres
Si tu me caressais
Si je te caressais
Pendant que tes parents regardent la télé
J’ai besoin d’un peu d’amour
Pour continuer ma route

Un étranger dans la ville
Un étranger dans la ville

Baby baby baby
J’aime quand tu mords
Baby baby baby
J’aime quand tu cries
Si tu me caressais
Si je te caressais
Pendant que tes parents regardent la télé
J’ai besoin d’un peu d’amour
Pour continuer ma route

Un étranger dans la ville
Un étranger dans la ville
Un étranger dans la ville
Un étranger dans la ville

Seule dans la nuit

Coutin/Coutin - Sikora

La fille aux yeux de pluie me regarde et me dit
Il est bientôt midi je crois qu’il faut partir
Si tu veux pas payer deux fois le prix de ta nuit
Si t’as peur de l’amour fais quand même semblant
Embrasse-moi une fois comme le font les amants
Même si t’as pas envie de laisser ton téléphone
Le creux de tes reins comme un toboggan sur l’infini
Mais que sont devenus ceux qui se disaient nos amis
Ceux qui sont partis qui ne sont pas revenus
Ceux qui sont revenus qu’on n’a pas reconnu
Peux-tu m’expliquer ce silence autour de moi
J’crois bien que j’ai oublié d’aimer le fil des jours

Seule dans la nuit
Tu es seule dans la nuit et tu marches en aveugle
Ton ventre s’est fermé sur un cri de terreur
Et t’arrives pas à l’oublier

Le fou sur la place danse et chante pour rien
J’aimerais bien connaître le bout du chemin
Même si j’ai un peu peur en même temps
Tu dis les mêmes mots qu’il y a longtemps déjà
Quand on s’est rencontré je me souviens plus quand
Mais j’suis plus très sûr que ce soit là l’important

Seule dans la nuit
Tu es seule dans la nuit et tu marches en aveugle
Ton ventre s’est fermé sur un cri de terreur
Et t’arrives pas à l’oublier

Voyage au bout de la nuit
Voyage au bout de l’ennui
Je prendrai mon café
Sur un nuage de cocaïne
Au petit-déjeuner
Moi j’aime quand tu te fais
Câline

Danse

Coutin/Coutin

J’ai mis la radio à fond pour éviter de penser
Je suis comme un lézard crucifié par l’été
Encore un verre de ce produit et j’arrive au paradis
Tu es là
Accoudée au bar
La terre peut s’écrouler
Toi t’en as rien à faire
A la une des journaux la politique fait des ravages
Pour une fille de bonne famille, tu as de drôles de manières
Encore un regard comme ça et moi je rentre au couvent
Mis lascive
Tu dérives
A la frontière de mes rêves
Si je t’attrape, je te…

Danse Danse Danse
Laisse vivre ton corps
Danse jusqu’au matin
Et si ça te suffit pas
Danse encore

Hey bonsoir mademoiselle est ce que t’as déjà rencontré
Le clochard intégral la terreur du pavé
Le buveur d’arsenic le rêveur à temps complet
Je suis là
Accoudée au bar
La terre peut s’écrouler
Moi j’en ai rien à faire
Tu me racontes des histoires à faire rougir des Ferrari d’usine
Il faut que que ma mère vienne me chercher avant que tu me fasses la peau
T’arrêtes pas de m’allumer, t’es qu’une voleuse de santé, Poupée
Mis lascive
Tu dérives
A la frontière de mes rêves
Si je t’attrape, je te…

Danse Danse Danse
Laisse vivre ton corps
Danse jusqu’au matin
Et si ça te suffit pas
Danse encore

Tes héros sont morts

Coutin/Coutin - J. Thibault

Par les temps qui courent
Il vaut mieux être fou que sage
J’ai rencontré l’autre jour
Le dernier des héros de l’aventure
Au fond d’un vieux garage
Il n’a plus besoin de mage
Pour lui dire l’avenir des hommes
Il prétend que ceux qui déclarent les guerres
Ne sont pas ceux qui vont les faire

Et si tous tes héros sont morts
Et que tu restes là
Qu’est-ce que tu peux faire ?

Il y a des enfants qui meurent
A Beyrouth ou ailleurs
Ça ne réveille plus personne
J’ai fait la boule gratuite
Et pourtant elle me quitte
Je ne vois plus de lumière
A la fenêtre de chez toi
Tu ne m’as pas laissé ta clef
Je voudrais refaire le monde
Mais j’arrive plus à me lever
Avant midi sonné
Babylone il y a tes gosses qui te regardent
Et qui te crachent dessus
Tu voudrais que tout change
Sauf toi bien entendu
Si le fantôme de l’amour
Court toujours les rues
C’est pas faute de lui avoir
Tiré dessus
Dans tes jardins suspendus
Les fleurs empoisonnées
Poussent plus vite que les roses

Et si tous tes héros sont morts
Et que tu restes là
Qu’est-ce que tu peux faire ?

N’oublie pas

Coutin/Coutin - Alessandri

Et quoi que tu fasses de ta vie
N’oublie pas qu’elle n’appartient qu’à moi
Car quoi que la vie fasse de ton corps
N’oublie pas qu’elle le fera pour moi

Je ne suis pas un voyageur égaré
Qui cherche la lumière
Dans le bleu de tes yeux
Je ne suis pas un voleur de romance
Qui s’enfuit de chez toi en silence

Je suis un chercheur de trésor fatigué
De chercher
Qui a peur de s’endormir
De ne plus se réveiller
Car tant que je pourrais marcher
Ce sera sans me retourner
Car tant que je pourrais crier
Ce sera le mot liberté

Je ne suis pas un voyageur égaré
Qui cherche la lumière
Dans le bleu de tes yeux
Je ne suis pas un voleur de romance
Qui s’enfuit de chez toi en silence
Je suis un chercheur de trésor fatigué
De chercher
Qui a peur de s’endormir
De ne plus se réveiller

Car quoi que tu fasses de ta vie
N’oublie pas que je suis avec toi
Et quoi que les gens disent de moi
N’oublie pas que je n’appartiens qu’à toi

Peut être rien (Elle disait)

Coutin/Coutin - J. Thibault

Elle disait et elle me souriait
Tu peux parler ou tu peux te taire ça ne change rien
J’ai oublié que les autres existent depuis longtemps
Tu peux rester ou tu peux partir mais ferme les rideaux
Eteins la lumière avant de t’en aller oh j’ai si chaud
Elle disait et elle me souriait
Ta maladie n’aide pas la mienne
Et ta tendresse ne change pas des autres mensonges
J’aime tes boots en croco, j’aime tes jeans en satin
Est-ce que tu veux du thé ou peut-être rien

Je suis vide et l’aube se fait attendre je suis seul et l’aube se fait attendre
J’ai oublié mon nom à la porte d’un bar J’ai oublié mon âme au pied de ton lit
La couleur de mes yeux, celle de mes cheveux
J’ai perdu le sens de ma vie
J’ai besoin d’éternité
J’ai besoin d’éternité
J’ai besoin d’éternité
Ou d’un divan jusqu’au premier bus jusqu’au premier train

Elle disait et elle me souriait
Tu peux parler ou tu peux te taire ça ne change rien
J’ai oublié que les autres existent depuis longtemps
Tu peux rester ou tu peux partir mais ferme les rideaux
Eteins la lumière avant de t’en aller oh j’ai si chaud
Oh j’ai si chaud.

Dans la jungle

Coutin/Coutin - Alessandri

Dans la jungle en bas de chez toi
Il y a des loups qui hurlent
Et qui ne savent plus pourquoi
Il y a des carnassiers bizarres
Qui rôdent dans la nuit
Des panthères de bal masqué
Et d’étranges vipères
Qui t’attendent au virage

Dans la jungle en bas de chez toi
Il y a des fruits défendus
Des choses qu’on peut regarder
Mais qu’on ne peut pas toucher
Des coups qu’on a le droit de prendre
Mais qu’on peut pas rendre
Et des rêves qu’on te vend
Pour le prix de ton sang

Dans la jungle en bas de chez toi
Il y a des anges aux ailes brisées
Qui te font des sourires fatigués
Mais ça t’aide à vivre

Joe est sorti du ventre de sa mère
Comme d’autres prennent un ticket pour l’enfer
Depuis il ne s’est plus retourné
Il cache sa haine
Sous un blouson de cuir
Il a laissé le vent
Le pousser au bout de la rue
Où la ville se perd
Presque au bord du désert
Derrière ses verres fumés
Il ressemble à James Dean
Et quand il s’ennuie
Il enflamme le bitume

Dans la jungle en bas de chez toi
Il y a des anges aux ailes brisées
Qui te font des sourires fatigués
Mais ça t’aide à vivre

Cathy n’a plus besoin
De leçons d’éducation sexuelle
Elle connaît l’essentiel
De ce qu’on attend d’une fille
Quand elle regarde sa mère
Devant la télé
Elle sait tout ce qu’elle veut
Eviter
Elle veut s’en aller
Très très loin d’ici
Elle veut s’en aller
Où le vent est brûlant
Elle veut s’en aller
Dans un autre pays
Dans une jungle d’amour

Dans la jungle en bas de chez toi
Il y a des anges aux ailes brisées
Qui te font des sourires fatigués
Mais ça t’aide à vivre

Ennemi public N°1 (N° 33)

Coutin/Coutin

Dans cette partie de poker fallait jouer serré
Tout en gardant un œil sur son revolver
Y’avait là le Gros Bill qu’arrêtait pas d’frimer
Y’avait un imbécile qui tirait qu’des carrés
Il est sorti couvert de goudron et de plumes
Il avait tout perdu sauf ses illusions
Quand la chance n’est pas de ton côté
C’est pas une raison pour la sortir de ta manche

L’ennemi public N°1
N’a pas que du sang sur les mains
Il y a aussi comme un peu de rêve
Qui s’accroche à ses lèvres

Y’avait qu’à ramasser l’oseille et à se tirer
A nous la Côte d’Azur les plages et les palaces
Quand ce connard de caissier qu’avait trop vu la télé
S’est pris pour un héros un vrai de vrai
Il a sorti un flingue de dessous le comptoir
Et il a eu Jimmy d’une bastos en pleine poire
On s’est sauvé en tirant comme des fous
Et même que dans l’action Cathy a filé un bas

L’ennemi public N°1
N’a pas que du sang sur les mains
Il y a aussi comme un peu de rêve
Qui s’accroche à ses lèvres

Les flics ont décidé qu’il fallait que ça cesse
Les flics ont décidé qu’il fallait que ça saigne
La chasse était ouverte à Cathy et son mec
Y’avait ceux qui hurlaient, réclamaient la potence
Y’avait ceux qui disaient leur disaient bonne chance
Cathy et son mec s’en foutaient
Encore un peu de champagne fais-moi l’amour je t’aime

L’ennemi public N°1
N’a pas que du sang sur les mains
Il y a aussi comme un peu de rêve
Qui s’accroche à ses lèvres

Ils descendaient dans leur coupé de ville
En direction de Belleville
Elle entendit comme un coup de feu
Elle lui demanda qu’est-ce-que-c’est-que-ça ?
Il lui répondit ce n’est qu’un pot d’échappement
Et il s’écroula sur le volant
Son sang fit une tache noire
Sur les souliers blancs de Catherine

L’ennemi public N°1
N’a pas que du sang sur les mains
Il y a aussi comme un peu de rêve
Qui s’accroche à ses lèvres

Tellement belle

Coutin/Coutin

T’es tellement belle tu sais que c’en est un miracle
Avant de te toucher j’aimerais laver mon âme
Et poser sur mes lèvres un tout petit peu de sel
Où tu poserais tes lèvres afin que tu restes
Comme ça pour toujours et que dans la nuit des temps
D’autres hommes que moi puissent t’aimer encore

T’es tellement belle tu sais
J’voudrais le crier sur tous les toits
J’voudrais l’écrire sur tous les murs

T’es tellement belle tu sais que quand tu es près de moi
J’vois des étoiles sur la route qui descend vers tes yeux
Je voudrais garder le silence et oublier qu’il y a des mots
Pour dire que la nuit qui passe ne laissera pas de trace
Pour dire que si je pouvais mourir au creux de toi’
Ça serait bien mieux que de ne plus te revoir
T’es tellement belle tu sais mais il faut que je te dise
Il y en a eu d’autres avant toi qui m’ont donné une chance
Ça n’a servi à rien just’à passer le temps
Je viens d’un drôle de pays où le vent est brûlant
Où les gens sont si durs que plutôt que de pleurer
Ils serrent un peu les dents et se tapent la tête contre les murs

T’es tellement belle tu sais
J’voudrais le crier sur tous les toits
J’voudrais l’écrire sur tous les murs

Fille facile

Coutin/Coutin - Paganotti

Il y en a qui disent
Que c’est une fille facile
Qu’elle aime tous les garçons
Que son cœur est tellement brûlant
Qu’on y ferait fondre des glaçons
Il y en a qui disent
Qu’elle ne sait pas où elle va
Qu’elle ne sait pas d’où elle vient
Que dans sa tête il y a beaucoup de vent
Des rêves un peu trop fous
Mais je l’aime, je l’aime comme ça
Il y en a qui disent
Qu’elle s’endort n’importe où
Avec n’importe qui
Que son corps est un gouffre d’amour
Qu’on y laisse sa vie
Il y en a qui disent
Que dans ses yeux
Il n’y a que des mensonges
Qu’elle oublie le nom de ceux qu’elle aime
Quand se lève le matin
Mais je l’aime, je l’aime comme ça

Un étranger dans la ville

Coutin/Coutin

Je me souviens des jours de folie
On buvait de la bière
En attendant le matin sur l’océan
L’acide rongeait nos cellules
Nous faisait voir l’aura des choses
Tu tirais des Yi King
Pour deviner le goût du futur
Yeux Bleus roulait des joints
En racontant l’histoire de ses voyages
Il n’y avait que le silence de la lande
Et Jimi Hendrix sur la platine
On faisait semblant de ne pas s’aimer
Mais on avait peur de se perdre
Maintenant je suis collé au bitume
Les gens me regardent comme si j’étais
Un étranger dans la ville

Je me souviens des jours de folie
On enfilait nos blousons de cuir
Et on sautait sur nos motos
Il y avait des nuages autour de nous
Qui brillaient comme des diamants
A force de nous demander nos papiers d’identité
Les flics avaient renoncé à comprendre
Ce qu’une fille comme toi
Faisait avec un mec comme moi
On était les fils perdus de la ville
On s’habillait bizarre
Maintenant je suis là collé au bitume
Les gens me regardent comme si j’étais
Un étranger dans la ville
On écrivait nos poésies
Avec les jours de notre vie
Du pain grillé, de la confiture
Du thé au jasmin, le goût de l’huile d’olive
C’était juste avant que la ville ne nous rappelle
C’était juste après que l’on ait compris
Que les printemps de Prague ou de Paris
Trouvent toujours un général
Pour leur apprendre à vivre
J’ai changé de jean et j’ai coupé mes cheveux
Yeux Bleus a disparu, il me doit toujours dix sacs
Moi je marche dans les rues
Comme si je n’avais pas de souvenirs
J’ai toujours ma BSA
Elle fait toujours de l’huile
Quelques fois, je pense à toi
Ça me fait toujours étrange
Les gens me regardent comme si j’étais
Un étranger dans la ville