Archives par mot-clé : album Coutin

Fais moi jouir

coutin/Coutin

Tu ouvres la porte et tu tombes la veste
Sur tes cuisses le cuir brille à la lune
Tu me regardes et tu ne dis rien
T’allumes une cigarette, une cigarette et tu fumes
Ton parfum flotte dans la nuit jusqu’au pied
Jusqu’au pied de mon lit
Tu ronronnes, tu ronronnes et tu miaules
Comme une chatte en folie et tu me dis

Jouir fais-moi jouir fais-moi jouir
Encore une fois
Ho ye ye ye
Jouir fais-moi jouir fais-moi jouir
Encore une fois
Ho ye ye ye

J’entends le zip de ta fermeture éclair et ton pas lourd
Et ton pas lourd sur le plancher
Tes ongles me déchirent la peau
Et ton souffle me brûle les lèvres
Alors tu écartes les jambes et tu gémis
Quand j’y pose ma langue
Et, dans la chaleur de ma bouche ton sexe se met
Ton sexe se met à danser et tu me dis tu me dis

Jouir fais-moi jouir fais-moi jouir
Encore une fois
Ho ye ye ye
Jouir fais-moi jouir fais-moi jouir
Encore une fois
Ho ye ye ye

Katie change de vie

Coutin/Coutin

Katie change de vie
Parce que sa vie est bien trop petite
Ses amis ne la font plus rire comme avant
Elle veut rencontrer des gens nouveaux

Katie change de vie

Ils vivent à deux depuis si longtemps maintenant
Ils ne s’aiment plus comme avant
Quand ils se caressent ce n’est plus très excitant
C’est devenu triste et fatigué
Elle regarde les gens qui marchent dons la rue
Elle veut leur montrer qu’elle est belle
Elle sort tous les soirs, elle va dons les boîtes de nuit
Elle aime bien vivre quand il fait noir

Katie change de vie

Elle se sent si différente
Brillante et brûlante et folle et tendre
Il est tellement beau déjà elle a envie de lui
Elle voudrait qu’il vienne l’embrasser
Les gens autour d’elle ne comprennent plus vraiment
Ils se demandent ce qu’il lui faut pour être satisfaite
Elle a simplement envie de rêver plus fort que d’habitude
Elle a autre chose à faire que de vieillir comme sa mère

Katie change de vie…

Une fille comme ça

Coutin/Alessandri

Une fille comme ça
Ça n’existe pas
Avec des yeux comme ça
Elle fait ce qu’elle veut de moi
Une fille comme ça

Ça n’existe pas
Elle s’en va tôt le matin
Elle rentre tard le soir
Elle a des tas de copains
Elle n’a besoin de rien
Une fille comme ça
Ça n’existe pas

Alors dis-moi, dis-moi
Ce que tu veux de moi
Oh oui dis-moi, dis-moi
Ce que tu veux de moi

Elle dit qu’elle m’aime bien
Elle dit qu’elle aime ça
Elle dit que dans les rues
L’amour n’attend que ça
Une fille comme ça
Ça n’existe pas

Elle veut courir le monde
Et rencontrer l’aventure
Elle aime quand ça va vite
Elle veut une grosse voiture
Une fille comme ça
Ça n’existe pas

Il y a des mecs comme moi
Qui voudraient l’enfermer
Mais elle est comme un rêve
Elle fait que s’envoler
Une fille comme ça
Ça n’existe pas

Alors dis-moi, dis-moi
Ce que tu veux de moi
Oh oui dis-moi, dis-moi
Ce que tu veux de moi

400 millions de kilomètres

Coutin/Coutin

Les chevaliers du néant tu sais n’ont plus besoin de rêver
Le soleil dans les yeux, ils roulent vers les étoiles
Les cheveux dans le vent et sans même se retourner
Leurs souvenirs en lambeaux s’en vont au fil du bitume
Mais je ferais

400 millions de kilomètres
400 millions de kilomètres
Pour te retrouver

Est-ce que tu peux dire la couleur de la nuit quand elle s’enflamme
Est-ce que tu peux être sûr de hurler à la mort et d’être entendu
Je suis un enfant souillé qui regarde l’horizon
Ils m’ont coupé les ailes tu sais pour en faire une prison
Mais je ferais

400 millions de kilomètres
400 millions de kilomètres
Pour te retrouver

Les chevaliers de la nuit tu sais sont comme des aigles blessés
En bas de chez toi leurs machines d’acier brûlent le pavé
Et le bruit de leur chute depuis longtemps ne réveille personne
Les diamants que tu vois au creux de leurs yeux ont beaucoup trop brûlé
Mais je ferais

400 millions de kilomètres
400 millions de kilomètres
Pour te retrouver

Joe et Cathy (AldoMoro)

Coutin/Alessandri

Joe traîne à Pigalle toute la journée
Il siffle des chansons qu’il a inventées
Il aime les coups qu’on donne et ceux qu’on reçoit
Son cran d’arrêt lui fait une bosse dons la poche
Il aime siffler les nanas quand elles passent

Il regarde les journaux
Les politiciens en photo
Quand il en voit un tomber
C’est pas ça qui le fait pleurer

Cathy bosse au coin de la rue toute la journée
L’argent n’a pas d’odeur, ce sont les hommes qui puent
Elle envoie son fils chez les curés se faire éduquer
Elle met du blé de côté pour se payer une maison d’été
Et quand elle a trop mal ou cul elle se tape un whisky

Elle regarde les journaux
Les politiciens en photo
Quand elle en voit un tomber
C’est pas ça qui la fait pleurer

Joe a besoin de blé pour son flash du soir
Cathy a besoin d’un mec avec qui broyer du noir
Joe a besoin d’une nana pour se vider les couilles
Cathy a besoin d’un mac pour l’envoyer au turbin
Mais qui a besoin d’eux, qui a besoin d’eux ?

Ils regardent la télé
Les politiciens parler
Quand ils en voient un tomber
C’est pas ça qui les fait pleurer

Urban guérilla

Coutin/Coutin

Dans la jungle d’asphalte
En silence j’avance
Le bitume exalte
Des reflets de faïence
Planqué sous une porte cochère
Derrière un réverbère
Kalachnikov à la main
Je traque mon destin
Les sirènes de police
Déchirent le ventre de la nuit
Entre les draps de satin
Où tu reposes ma catin

Urban Guerilla Urban Guerilla
Lénine, Staline et Guevara

La haine ou nom du désir
L’amour ou bout du martyr
Les dieux qui meurent ou matin
Ont du sang sur les mains
J’ai un doigt sur la gâchette
Le viseur sur ton cœur
Ca va être ta fête
Prends-le comme une faveur
Alors la nuit se fait complice
Et en silence je me glisse
Entre les draps de satin
Où tu reposes ma catin

Urban Guerilla Urban Guerilla
Lénine, Staline et Guevara

Toi

Coutin/Coutin

Est-ce que tu crois vraiment que tu vas t’en aller comme ça
Est-ce que tu crois vraiment que j’accepterais ça
Les fous, c’est vrai ne vont jamais très loin
Mais ils laissent une pierre ou milieu du destin

Toi
Tu dis que dons ton cœur
Il n’y a plus de peur
Toi
Tu dis que tu t’en vas
Et chaque fois tu reviens

Elle avait des yeux si bleus que j’ai bien cru m’y perdre
Elle avait des ongles plus longs que les doigts de l’enfer
Mais quand elle te souriait c’était comme si elle te donnait
Un petit bout d’éternité où tu puisses l’aimer

Toi
Tu dis que dons ton cœur
Il n’y a plus de peur
Toi
Tu dis que tu t’en vas
Et chaque fois tu reviens

Est-ce que tu crois vraiment que j’ai choisi pour le néant
Regarde l’horizon et dis-moi où s’arrête le temps
J’ai cherché des trésors qui se sont refusés à moi
Mois celui-là je sais qu’il ne m’échappera pas

Toi
Tu dis que dons ton cœur
Il n’y a plus de peur
Toi
Tu dis que tu t’en vas
Et chaque fois tu reviens
Chaque fois tu reviens

Le roi des losers

Coutin/Coutin

J’ai regardé le soleil se noyer
Dans les brumes
Qui montaient de la ville
Il ne restait sur mes lèvres
Que le souvenir du goût
Des lèvres de cette fille

Ferme les yeux
Ferme les poings

J’ai passé des nuits longues comme des vies
A chercher ou fond de l’amour
Les traces de l’oubli
Et je sais que la peur est un silence
Qui s’installe et qui soudain
Te fait mal dans tout le corps
Le roi des losers
Oh oui le roi !
J’ai marché si longtemps sur cette route
Que j’en ai oublié Le nom de ma ville
Des princesses m’ont aimé
Comme des chiennes et des putains
M’ont aimé comme des reines

Ferme les yeux
Ferme les poings

Car si mes rides sont autant de cicatrices
C’est que le temps aime souligner les vices
Et je sais que tous les soirs
Un soleil meurt et que ce n’est jamais le même
Qui déchire le matin
Le roi des losers
Oh oui le roi
Les grands oiseaux de nuit
Ne meurent qu’au matin
Et si l’aube est de glace je veux la vivre seul
Avec mes larmes dans les yeux
Et mes yeux comme des poignards
Laisse-moi
Seul

Lady Mandrax

Coutin/Alessandri

Ceci est l’histoire de Lady Mandrax
La femme de me vie, la reine de mes nuits
Celle qui m’a séduit dans le miroir brisé
Cristal de Bohême et champagne éventé
Suprême poème de nos amours perdues
Où se mêlent la haine, l’extase décousue

Garde ton cœur
Pour ceux qui ont besoin d’amour
Besoin d’amour
Mois prête-moi ton corps
Mon amour

Ceci est l’histoire de Lady Mandrax
Reine d’un instant celle qui me désaxe
La liane de son corps danse sous la lune
La pulsation des tam-tams rythme ses hanches
L’esprit d’une sorcière me grignote le ventre
Et mon âme se saoule de son nubile nombril

Garde ton cœur
Pour ceux qui ont besoin d’amour
Mais prête-moi ton corps
Mon amour

Ceci est l’histoire de Lady Mandrax
Reine des matins gris étreinte en raccourci
Mon amante perverse qui se joue de moi
Qui jette mes fantasmes en pâture à ses chats
Comme une vipère se glisse près de moi
Et mon Levis neuf est beaucoup trop étroit

Garde ton cœur
Pour ceux qui ont besoin d’amour
Mais prête-moi ton corps
Mon amour

Hey hey

Coutin/Coutin

Hey hey hey toi est-ce que tu veux ?
Me donner un petit bout de
Hey hey hey toi
Est-ce que tu veux ?

Ton téléphone sonne occupé
Comme toujours les soirs d’été
Sur l’écran gris de mes nuits blues
Faye Dunaway cambre les reins
Il est bientôt plus de minuit
Et je n’ai plus de cigarettes
Toutes ces bouteilles sont vides
Qu’est-ce que  je vais faire de ma tête ?

Hey hey hey toi est-ce que tu veux
Me donner un petit bout de
Hey hey hey toi est-ce que tu veux ?

Les lumières de la ville
Gémissent dons mon dos
Une brûlure c’alcool
M’empoisonne le sang
Il y a le souvenir de cette fille
Qui me déchire le ventre
Si je pouvais tuer le silence
Je l’étranglerais de mes mains

Hey hey hey toi est-ce que tu veux
Me donner un petit bout de
Hey hey hey toi est-ce que tu veux ?

Reporter

Coutin/Dufour

Il pleut du sang sur Manhattan
Les filles de la rue ont les yeux tristes
Et leurs cheveux collés de pluie
Sont comme les doigts de l’oubli
Tu balades ton spleen dons les rues désertes
Tu traînes les hôtels comme tu traînes ta vie
Sans personne avec qui partager tu détresse
Sans personne avec qui partager ta folie

Je ne sais pas je ne sais pas
Où je m’en irai
Mois je suis bien sûr de savoir
Quand il sera temps de m’en aller
Oui je suis bien sûr de savoir
Quand il sera temps de m’en aller

Je te déshabille comme on feuillette
Les pages d’un magazine
Tu me fais l’amour
Comme d’autres font de la gymnastique
T’as oublié mon nom
Et moi j’ai jamais su le tien
Tu gémis vers la fin
Tu fais semblant d’être bien

Je ne sais pas je ne sais pas
Où je m’en irai
Mais je suis bien sûr de savoir
Quand il sera temps de m’en aller
Oui je suis bien sûr de savoir
Quand il sera temps de m’en aller

J’aime regarder les filles

Coutin/Coutin

J’aime
J’aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Sur leur peau le soleil caresse bien trop sage
Le vent qui les décoiffe
Un goût de sel sur mes lèvres

J’aime
J’aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Les hanches qui balancent et les sourires fugaces
Je regarde les vagues qui jouent avec leurs corps

J’aime
J’aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Leurs poitrines gonflées par le désir de vivre
Leurs yeux qui se détournent quand tu les regardes

J’aime
J’aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Le soleil sur leur peau qui joue à cache-cache
Et des ambres solaires le parfum volage

J’aime
Regarder les filles
J’aime regarder les filles
Regarder les filles
Regarder les filles
J’aime regarder les filles
Les filles
J’aime regarder les filles
Le soleil sur leur peau
Leurs hanches qui balancent
Leurs poitrines gonflées
J’aime regarder les filles

J’aime
J’aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Quand elles se déshabillent et font semblant d’être sage
Leurs yeux qui se demandent mais quel est ce garçon

J’aime
J’aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Leurs ventres qui se collent sur le sable chaud
Le vent qui les décoiffe et les sourires fugaces
J’aime regarder les filles qui marchent sur la plage

J’aime
Regarder les filles
Regarder les filles
Regarder les filles