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Baby, Baby

Coutin/Coutin

Baby baby baby
J’aime tes yeux
Baby baby baby
J’aime tes lèvres
Si tu me caressais
Si je te caressais
Pendant que tes parents regardent la télé
J’ai besoin d’un peu d’amour
Pour continuer ma route

Un étranger dans la ville
Un étranger dans la ville

Baby baby baby
J’aime quand tu mords
Baby baby baby
J’aime quand tu cries
Si tu me caressais
Si je te caressais
Pendant que tes parents regardent la télé
J’ai besoin d’un peu d’amour
Pour continuer ma route

Un étranger dans la ville
Un étranger dans la ville
Un étranger dans la ville
Un étranger dans la ville

Seule dans la nuit

Coutin/Coutin - Sikora

La fille aux yeux de pluie me regarde et me dit
Il est bientôt midi je crois qu’il faut partir
Si tu veux pas payer deux fois le prix de ta nuit
Si t’as peur de l’amour fais quand même semblant
Embrasse-moi une fois comme le font les amants
Même si t’as pas envie de laisser ton téléphone
Le creux de tes reins comme un toboggan sur l’infini
Mais que sont devenus ceux qui se disaient nos amis
Ceux qui sont partis qui ne sont pas revenus
Ceux qui sont revenus qu’on n’a pas reconnu
Peux-tu m’expliquer ce silence autour de moi
J’crois bien que j’ai oublié d’aimer le fil des jours

Seule dans la nuit
Tu es seule dans la nuit et tu marches en aveugle
Ton ventre s’est fermé sur un cri de terreur
Et t’arrives pas à l’oublier

Le fou sur la place danse et chante pour rien
J’aimerais bien connaître le bout du chemin
Même si j’ai un peu peur en même temps
Tu dis les mêmes mots qu’il y a longtemps déjà
Quand on s’est rencontré je me souviens plus quand
Mais j’suis plus très sûr que ce soit là l’important

Seule dans la nuit
Tu es seule dans la nuit et tu marches en aveugle
Ton ventre s’est fermé sur un cri de terreur
Et t’arrives pas à l’oublier

Voyage au bout de la nuit
Voyage au bout de l’ennui
Je prendrai mon café
Sur un nuage de cocaïne
Au petit-déjeuner
Moi j’aime quand tu te fais
Câline

Danse

Coutin/Coutin

J’ai mis la radio à fond pour éviter de penser
Je suis comme un lézard crucifié par l’été
Encore un verre de ce produit et j’arrive au paradis
Tu es là
Accoudée au bar
La terre peut s’écrouler
Toi t’en as rien à faire
A la une des journaux la politique fait des ravages
Pour une fille de bonne famille, tu as de drôles de manières
Encore un regard comme ça et moi je rentre au couvent
Mis lascive
Tu dérives
A la frontière de mes rêves
Si je t’attrape, je te…

Danse Danse Danse
Laisse vivre ton corps
Danse jusqu’au matin
Et si ça te suffit pas
Danse encore

Hey bonsoir mademoiselle est ce que t’as déjà rencontré
Le clochard intégral la terreur du pavé
Le buveur d’arsenic le rêveur à temps complet
Je suis là
Accoudée au bar
La terre peut s’écrouler
Moi j’en ai rien à faire
Tu me racontes des histoires à faire rougir des Ferrari d’usine
Il faut que que ma mère vienne me chercher avant que tu me fasses la peau
T’arrêtes pas de m’allumer, t’es qu’une voleuse de santé, Poupée
Mis lascive
Tu dérives
A la frontière de mes rêves
Si je t’attrape, je te…

Danse Danse Danse
Laisse vivre ton corps
Danse jusqu’au matin
Et si ça te suffit pas
Danse encore

Tes héros sont morts

Coutin/Coutin - J. Thibault

Par les temps qui courent
Il vaut mieux être fou que sage
J’ai rencontré l’autre jour
Le dernier des héros de l’aventure
Au fond d’un vieux garage
Il n’a plus besoin de mage
Pour lui dire l’avenir des hommes
Il prétend que ceux qui déclarent les guerres
Ne sont pas ceux qui vont les faire

Et si tous tes héros sont morts
Et que tu restes là
Qu’est-ce que tu peux faire ?

Il y a des enfants qui meurent
A Beyrouth ou ailleurs
Ça ne réveille plus personne
J’ai fait la boule gratuite
Et pourtant elle me quitte
Je ne vois plus de lumière
A la fenêtre de chez toi
Tu ne m’as pas laissé ta clef
Je voudrais refaire le monde
Mais j’arrive plus à me lever
Avant midi sonné
Babylone il y a tes gosses qui te regardent
Et qui te crachent dessus
Tu voudrais que tout change
Sauf toi bien entendu
Si le fantôme de l’amour
Court toujours les rues
C’est pas faute de lui avoir
Tiré dessus
Dans tes jardins suspendus
Les fleurs empoisonnées
Poussent plus vite que les roses

Et si tous tes héros sont morts
Et que tu restes là
Qu’est-ce que tu peux faire ?

N’oublie pas

Coutin/Coutin - Alessandri

Et quoi que tu fasses de ta vie
N’oublie pas qu’elle n’appartient qu’à moi
Car quoi que la vie fasse de ton corps
N’oublie pas qu’elle le fera pour moi

Je ne suis pas un voyageur égaré
Qui cherche la lumière
Dans le bleu de tes yeux
Je ne suis pas un voleur de romance
Qui s’enfuit de chez toi en silence

Je suis un chercheur de trésor fatigué
De chercher
Qui a peur de s’endormir
De ne plus se réveiller
Car tant que je pourrais marcher
Ce sera sans me retourner
Car tant que je pourrais crier
Ce sera le mot liberté

Je ne suis pas un voyageur égaré
Qui cherche la lumière
Dans le bleu de tes yeux
Je ne suis pas un voleur de romance
Qui s’enfuit de chez toi en silence
Je suis un chercheur de trésor fatigué
De chercher
Qui a peur de s’endormir
De ne plus se réveiller

Car quoi que tu fasses de ta vie
N’oublie pas que je suis avec toi
Et quoi que les gens disent de moi
N’oublie pas que je n’appartiens qu’à toi

Peut être rien (Elle disait)

Coutin/Coutin - J. Thibault

Elle disait et elle me souriait
Tu peux parler ou tu peux te taire ça ne change rien
J’ai oublié que les autres existent depuis longtemps
Tu peux rester ou tu peux partir mais ferme les rideaux
Eteins la lumière avant de t’en aller oh j’ai si chaud
Elle disait et elle me souriait
Ta maladie n’aide pas la mienne
Et ta tendresse ne change pas des autres mensonges
J’aime tes boots en croco, j’aime tes jeans en satin
Est-ce que tu veux du thé ou peut-être rien

Je suis vide et l’aube se fait attendre je suis seul et l’aube se fait attendre
J’ai oublié mon nom à la porte d’un bar J’ai oublié mon âme au pied de ton lit
La couleur de mes yeux, celle de mes cheveux
J’ai perdu le sens de ma vie
J’ai besoin d’éternité
J’ai besoin d’éternité
J’ai besoin d’éternité
Ou d’un divan jusqu’au premier bus jusqu’au premier train

Elle disait et elle me souriait
Tu peux parler ou tu peux te taire ça ne change rien
J’ai oublié que les autres existent depuis longtemps
Tu peux rester ou tu peux partir mais ferme les rideaux
Eteins la lumière avant de t’en aller oh j’ai si chaud
Oh j’ai si chaud.

Dans la jungle

Coutin/Coutin - Alessandri

Dans la jungle en bas de chez toi
Il y a des loups qui hurlent
Et qui ne savent plus pourquoi
Il y a des carnassiers bizarres
Qui rôdent dans la nuit
Des panthères de bal masqué
Et d’étranges vipères
Qui t’attendent au virage

Dans la jungle en bas de chez toi
Il y a des fruits défendus
Des choses qu’on peut regarder
Mais qu’on ne peut pas toucher
Des coups qu’on a le droit de prendre
Mais qu’on peut pas rendre
Et des rêves qu’on te vend
Pour le prix de ton sang

Dans la jungle en bas de chez toi
Il y a des anges aux ailes brisées
Qui te font des sourires fatigués
Mais ça t’aide à vivre

Joe est sorti du ventre de sa mère
Comme d’autres prennent un ticket pour l’enfer
Depuis il ne s’est plus retourné
Il cache sa haine
Sous un blouson de cuir
Il a laissé le vent
Le pousser au bout de la rue
Où la ville se perd
Presque au bord du désert
Derrière ses verres fumés
Il ressemble à James Dean
Et quand il s’ennuie
Il enflamme le bitume

Dans la jungle en bas de chez toi
Il y a des anges aux ailes brisées
Qui te font des sourires fatigués
Mais ça t’aide à vivre

Cathy n’a plus besoin
De leçons d’éducation sexuelle
Elle connaît l’essentiel
De ce qu’on attend d’une fille
Quand elle regarde sa mère
Devant la télé
Elle sait tout ce qu’elle veut
Eviter
Elle veut s’en aller
Très très loin d’ici
Elle veut s’en aller
Où le vent est brûlant
Elle veut s’en aller
Dans un autre pays
Dans une jungle d’amour

Dans la jungle en bas de chez toi
Il y a des anges aux ailes brisées
Qui te font des sourires fatigués
Mais ça t’aide à vivre

Ennemi public N°1 (N° 33)

Coutin/Coutin

Dans cette partie de poker fallait jouer serré
Tout en gardant un œil sur son revolver
Y’avait là le Gros Bill qu’arrêtait pas d’frimer
Y’avait un imbécile qui tirait qu’des carrés
Il est sorti couvert de goudron et de plumes
Il avait tout perdu sauf ses illusions
Quand la chance n’est pas de ton côté
C’est pas une raison pour la sortir de ta manche

L’ennemi public N°1
N’a pas que du sang sur les mains
Il y a aussi comme un peu de rêve
Qui s’accroche à ses lèvres

Y’avait qu’à ramasser l’oseille et à se tirer
A nous la Côte d’Azur les plages et les palaces
Quand ce connard de caissier qu’avait trop vu la télé
S’est pris pour un héros un vrai de vrai
Il a sorti un flingue de dessous le comptoir
Et il a eu Jimmy d’une bastos en pleine poire
On s’est sauvé en tirant comme des fous
Et même que dans l’action Cathy a filé un bas

L’ennemi public N°1
N’a pas que du sang sur les mains
Il y a aussi comme un peu de rêve
Qui s’accroche à ses lèvres

Les flics ont décidé qu’il fallait que ça cesse
Les flics ont décidé qu’il fallait que ça saigne
La chasse était ouverte à Cathy et son mec
Y’avait ceux qui hurlaient, réclamaient la potence
Y’avait ceux qui disaient leur disaient bonne chance
Cathy et son mec s’en foutaient
Encore un peu de champagne fais-moi l’amour je t’aime

L’ennemi public N°1
N’a pas que du sang sur les mains
Il y a aussi comme un peu de rêve
Qui s’accroche à ses lèvres

Ils descendaient dans leur coupé de ville
En direction de Belleville
Elle entendit comme un coup de feu
Elle lui demanda qu’est-ce-que-c’est-que-ça ?
Il lui répondit ce n’est qu’un pot d’échappement
Et il s’écroula sur le volant
Son sang fit une tache noire
Sur les souliers blancs de Catherine

L’ennemi public N°1
N’a pas que du sang sur les mains
Il y a aussi comme un peu de rêve
Qui s’accroche à ses lèvres

Tellement belle

Coutin/Coutin

T’es tellement belle tu sais que c’en est un miracle
Avant de te toucher j’aimerais laver mon âme
Et poser sur mes lèvres un tout petit peu de sel
Où tu poserais tes lèvres afin que tu restes
Comme ça pour toujours et que dans la nuit des temps
D’autres hommes que moi puissent t’aimer encore

T’es tellement belle tu sais
J’voudrais le crier sur tous les toits
J’voudrais l’écrire sur tous les murs

T’es tellement belle tu sais que quand tu es près de moi
J’vois des étoiles sur la route qui descend vers tes yeux
Je voudrais garder le silence et oublier qu’il y a des mots
Pour dire que la nuit qui passe ne laissera pas de trace
Pour dire que si je pouvais mourir au creux de toi’
Ça serait bien mieux que de ne plus te revoir
T’es tellement belle tu sais mais il faut que je te dise
Il y en a eu d’autres avant toi qui m’ont donné une chance
Ça n’a servi à rien just’à passer le temps
Je viens d’un drôle de pays où le vent est brûlant
Où les gens sont si durs que plutôt que de pleurer
Ils serrent un peu les dents et se tapent la tête contre les murs

T’es tellement belle tu sais
J’voudrais le crier sur tous les toits
J’voudrais l’écrire sur tous les murs

Fille facile

Coutin/Coutin - Paganotti

Il y en a qui disent
Que c’est une fille facile
Qu’elle aime tous les garçons
Que son cœur est tellement brûlant
Qu’on y ferait fondre des glaçons
Il y en a qui disent
Qu’elle ne sait pas où elle va
Qu’elle ne sait pas d’où elle vient
Que dans sa tête il y a beaucoup de vent
Des rêves un peu trop fous
Mais je l’aime, je l’aime comme ça
Il y en a qui disent
Qu’elle s’endort n’importe où
Avec n’importe qui
Que son corps est un gouffre d’amour
Qu’on y laisse sa vie
Il y en a qui disent
Que dans ses yeux
Il n’y a que des mensonges
Qu’elle oublie le nom de ceux qu’elle aime
Quand se lève le matin
Mais je l’aime, je l’aime comme ça

Un étranger dans la ville

Coutin/Coutin

Je me souviens des jours de folie
On buvait de la bière
En attendant le matin sur l’océan
L’acide rongeait nos cellules
Nous faisait voir l’aura des choses
Tu tirais des Yi King
Pour deviner le goût du futur
Yeux Bleus roulait des joints
En racontant l’histoire de ses voyages
Il n’y avait que le silence de la lande
Et Jimi Hendrix sur la platine
On faisait semblant de ne pas s’aimer
Mais on avait peur de se perdre
Maintenant je suis collé au bitume
Les gens me regardent comme si j’étais
Un étranger dans la ville

Je me souviens des jours de folie
On enfilait nos blousons de cuir
Et on sautait sur nos motos
Il y avait des nuages autour de nous
Qui brillaient comme des diamants
A force de nous demander nos papiers d’identité
Les flics avaient renoncé à comprendre
Ce qu’une fille comme toi
Faisait avec un mec comme moi
On était les fils perdus de la ville
On s’habillait bizarre
Maintenant je suis là collé au bitume
Les gens me regardent comme si j’étais
Un étranger dans la ville
On écrivait nos poésies
Avec les jours de notre vie
Du pain grillé, de la confiture
Du thé au jasmin, le goût de l’huile d’olive
C’était juste avant que la ville ne nous rappelle
C’était juste après que l’on ait compris
Que les printemps de Prague ou de Paris
Trouvent toujours un général
Pour leur apprendre à vivre
J’ai changé de jean et j’ai coupé mes cheveux
Yeux Bleus a disparu, il me doit toujours dix sacs
Moi je marche dans les rues
Comme si je n’avais pas de souvenirs
J’ai toujours ma BSA
Elle fait toujours de l’huile
Quelques fois, je pense à toi
Ça me fait toujours étrange
Les gens me regardent comme si j’étais
Un étranger dans la ville