Archives par mot-clé : album l’heure Bleue

Lisa

Coutin/Coutin

Elle descendait le boulevard
Avec ses jeans en léopard
C’etait la reine du trottoir
C’était Lisa la panthère noire
Je croyais que pour la séduire
Champion de boxe devait suffire
En ce temps-là, j’aurai juré
Qu’il fallait souffrir pour gagner

Pas de ça Lisa
Pas de ça avec moi
Fais-moi mal Lisa
Mais surtout t’en vas pas
Pas de ça Lisa
Pas de ça avec moi
Tu sais bien que sans toi
Je ne fais pas le poids

J’me suis payé une paire de gants
Et j’ai tapé dans le punching
Je crois bien qu’j’étais le plus méchant
De tous les salopards du ring
Et quand Lisa venait me voir
J’cognais encore un peu plus fort
Qu’ce soit sur le dernier des tocards
Ou le plus gros des malabars

Pas de ça Lisa
Pas de ça avec moi
Fais-moi mal Lisa
Mais surtout t’en vas pas
Pas de ça Lisa
Pas de ça avec moi
Tu sais bien que sans toi
Je ne fais pas le poids

On filait le parfait amour
J’étais le roi du pugilat
Jusqu’à ce qu’un putain de jour
J’ai vu s’en aller ma lisa
Avec un champion de tennis
Qui parlait beaucoup mieux que moi
Faut avouer qu’la Coupe Davis
C’est plus joli qu’le pugilat

Pas de ça Lisa
Pas de ça avec moi
Fais-moi mal Lisa
Mais surtout t’en vas pas
Pas de ça Lisa
Pas de ça avec moi
Tu sais bien que sans toi
Je ne fais pas le poids

Depuis ce jour à chaque fois
Que je me retrouve au combat
C’est pour me rappeler Lisa
C’est pas brillant mais c’est comme ça
Mon taxi pour le Paradis
C’est quand le KO M’abrutit
Les bras en croix sur le tapis
J’peux m’échapper de cette vie

Pas de ça Lisa
Pas de ça avec moi
Fais-moi mal Lisa
Mais surtout t’en vas pas
Pas de ça Lisa
Pas de ça avec moi
Tu sais bien que sans toi
Je ne fais pas le poids

Rythme haine blues

Coutin/Coutin

Pardonne-moi
Si j’ai le rythme dans la peau
Ça vient du pays où je suis né
Ou bien de ce que j’ai fumé
Pardonne-moi
Si j’ai le sang un peu trop chaud
Ça vient du soleil sur ma peau
Ou bien de toi à mes côtés

Rythme haine blues
Chaque fois petite sœur tu me blouses
Fais gaffe à ta p’tite gueule
Voyouse

Pardonnne moi si j’ai la folie dans le sang
Ça vient de la lune et du vent
Su sable chaud de l’océan
Pardonne moi
Si je déconne tout le temps
Ça vient du parfum de ta peau
Sous le tissu de tes seins blancs

Rythme haine blues
Chaque fois petite sœur tu me blouses
Fais gaffe à ta p’tite gueule
Voyouse

Pardonne- moi
Si ta chemise est déchirée
Ça vient des passions qui me brûlent
Et qui ne font que m’énerver
Pardonne- moi
Si les étoiles qui nous regardent c’est que la nuit est bien trop douce
Pour se cacher de nos amours

Rythme haine blues
Chaque fois petite sœur tu me blouses
Fais gaffe à ta p’tite gueule
Voyouse

Rythme pour la vie
Haine pour l’envie
Blues pour l’amour
A chaque fois petite sœur
Tu me blues
Quand tu n’es pas là
Je fais que des conneries
Rythme haine blues

Assassinats

Coutin/Coutin

Et si je te disais maman
Que j’en ai marre d’être un truand
Tu ne me croirais pas pourtant
Que j’perde au poker si je mens
Passer ma vie dans le ruisseau
Avec les anges et les salauds
Pour un garçon intelligent
C’est carrément dégradant

Assassinats hold-ups
Kidnappings racket et compagnie
Assassinats hold-ups
Kidnappings maman c’est pas une vie

J’aurais voulu être poète
Ne pas jouer de la gâchette
Mais c’est par là qu’est mon talent
Moi j’ai le crime dans le sang
Au lieu de ça je suis crapule
J’ai la morale à peu près nulle
Heureusement qu’je t’ai maman
Quand j’ai le blues de délinquant

Assassinats hold-ups
Kidnappings racket et compagnie
Assassinats hold-ups
Kidnappings, maman c’est pas une vie

J’aurais pu faire du cinéma
Charmer le cœur des caméras
Mais quand t’as le chromosome en trop
Ça facilite pas le boulot
Et quand je te dis maintenant
Que j’en ai marre d’être un truand
Il faut que tu me croies maman
Ou je te démolis les dents

Assassinats hold-ups
Kidnappings racket et compagnie
Assassinats hold-ups
Kidnappings, maman c’est pas une vie

L’heure Bleue

Coutin/Coutin

Souvenez-vous de cette nuit
Vous regardiez tomber la pluie
A l’abri d’une limousine
Sous le frimas des crinolines
J’étais le crooner du casino
Entre deux valses et un tango
Je faisais vibrer des trémolos
Dans l’âme obscure du grand piano

Et moi je dis que c’est l’heure bleue
Ça ressemble à l’heure bleue

Vous êtes plus belle aujourd’hui
Que vous ne l’avez jamais été
Mais nous savions que notre vie
Se fanerait avec l’été

Et moi je dis que c’est l’heure bleue
Ça ressemble à l’heure bleue
Mois je dis que c’est l’heure bleue
Je peux le lire dans vos yeux

Un œillet rouge à mon smoking
Des soirs de pluie
Le grand orchestre qui jouait
Sous les lambris
Mais la madone des sleepings
Et le crooner du casino
Ont du mal à tourner la page
Des jeux de plages

Et moi je dis que c’est l’heure bleue
Ça ressemble à l’heure bleue
Ho mois je dis que c’est l’heure bleue
Evitons de se dire adieu

Le soleil

Coutin/Coutin

Le soleil dans les yeux
C’est déjà beaucoup mieux
Depuis que les cocotiers
Ont remplacé les platanes
Et les pavés
Le soleil et les palmiers
Il n’y a que ça pour me faire planer
Avec l’autonomie de mon amie
Charlotte
Qui fit déjà craquer
Plus d’une petite culotte

Hey s’il te plaît garçon
Encore un peu
Encore un peu de soleil
Sur ma peau

Le soleil et les pieds dans l’eau
Faut pas croire
Que c’est le bon boulot
Il ne suffit pas d’essayer
Pour apprendre à se relaxer
Le soleil pour rêver
Et la nuit je m’en irai jouer
Du tam-tam et de l’ukulélé
Pour que charlotte
Continue de danser

Hey s’il te plaît garçon
Encore un peu
Encore un peu de soleil
Sur ma peau

Condamné à l’amour

Coutin/Coutin

Je suis un rêveur
Un clochard un tueur de temps
Un loup solitaire
Un voyou un charlatan
Mais je t’aime quand même
Et tu peux T’enfuir en bateau à vélo
A pied à cheval à dos de chameau
En torpédo ou en supersonique
C’est pas ça qui m’fera la nique
J’te retrouverai toujours
J’ai des espions partout
J’suis comme l’œil de Moscou

Cette fille partout
Cette fille toujours
Seigneur je suis maudit
Condamné à l’amour

Tu es une menteuse
Une tricheuse une perceuse de cœur
Une petite effrontée
Une boudeuse une râleuse
Mais je t’aime quand même
Et tu peux
Te cacher en Afrique en Asie
Dans un couvent de Mongolie
Dans un placard ou sous ton lit ou même au palais d’l’Elysée
C’est pas ça qui m’empêchera de faire l’amour avec toi
J’te retrouverais toujours
J’ai des espions partout
J’suis comme l’œil de Moscou

Cette fille partout
Cette fille toujours
Seigneur je suis maudit
Condamné à l’amour

Louise

Coutin/Coutin

En vérité, il faut que j’vous dise
Je vais pas bien, je m’enlise
Depuis que j’ai tiré Louise
De la Tamise
J’ai adopté quelle sottise
Ses canaris et sa chatte grise
Tout ça pour qu’un jour elle me dise
Salut l’artiste je me barre à Venise

Louise, faut que j’te dise
Ce sont mes nuits qui me nuisent
Louise, je t’en prie reviens
Ce sont mes nuits qui me nuisent et sans toi j’agonise
Et j’ai le spleen
Du coquin qui perd sa coquine
J’ai l’cafard
Du héros qui a peur du noir
Sale histoire

Pas d’sentiments telle était
Ma devise
L’amour sans amour mon plat du jour
Je rodais la nuit, j’avais de l’humour
Avant que Louise ne me séduise
J’ai vu le piège se refermer
Quand un matin elle a décidé
Qu’elle voulait plus me partager
Avec le reste de l’humanité

Louise, faut que j’te dise
Ce sont mes nuits qui me nuisent
Louise, je t’en prie reviens
Ce sont mes nuits qui me nuisent et sans toi j’agonise
Et j’ai le spleen
Du coquin qui perd sa coquine
J’ai l’cafard
Du héros qui a peur du noir
Sale histoire

Adieu les filles, il faut que j’vous dise
Je vais pas bien, je m’enlise
Depuis que j’ai tiré Louise
De la tamise
Pleurez petites, un oiseau de nuit
N’a plus le droit de quitter son nid
Il a fallu que Louise le dise
Ce sont mes nuits
Qui me nuisent

Louise, faut que j’te dise
Ce sont mes nuits qui me nuisent
Louise, je t’en prie reviens
Ce sont mes nuits qui me nuisent et sans toi j’agonise
Et j’ai le spleen
Du coquin qui perd sa coquine
J’ai l’cafard
Du héros qui a peur du noir
Sale histoire

Rends-moi mon cœur gamine

Coutin/Coutin

Tu est née dans une jonquille
Moi je suis né dans un chou
Tu es de bonne famille
Mon père était marlou
Pour ne pas dire voyou
J’ai pas l’accent qu’il faut
Pour vivre en tes châteaux
Devant tes yeux vert pomme
Moi j’en reste baba

Rends-moi mon cœur gamine
Avant que tu
Avant que tu ne l’abîmes

Avec tes mots sucrés
Tu m’as rendu timbré
Un jour je vais craquer
Je vais te kidnapper
Te donner la fessée
J’t’emmènerai dans ma banlieue
A l’ombre des cités
Derrière la voie ferrée
On s’aimera dans une Cadillac
Abandonnée
Et l’on fera des bébés tout basanés

Rends-moi mon cœur gamine
Avant que tu
Avant que tu ne l’abîmes

Arrête un peu tes simagrées
J’ai passé l’âge de jouer à la poupée
Arrête un peu tes de m’allumer
Va falloir appeler les pompiers
Tu m’colles à la peau et au cœur
T’y vas trop fort
Beaucoup trot fort
Rends-moi mon cœur gamine
Tu vois bien ça me mine

Rends-moi mon cœur gamine
Avant que tu
Avant que tu ne l’abîmes