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La ballade de Jesus Cat

Coutin/Coutin

La ballade de Jesus Cat

Un matin elle s’est réveillée
La terre avait oublié de tourner
Le ciel pleurait la tristesse
Comme si les jours se ressemblaient

Elle a roulé vers le désert
Cherché le monde à l’envers
Regardé le soleil dans les yeux
Elle s’est brûlé la cervelle

C’est la ballade de Jesus Cat Rouler vite, mourir libre
La ballade de Jesus Cat Rouler vite, mourir libre

Lorsqu’elle en est revenue
Les gens ne l’ont pas reconnue
Elle dessinait sur les murs
Les cris du silence, les murmures

Un jour elle a pris sa machine
Et dans la fureur et le bruit
Elle a chevauché jour et nuit
Comme un oiseau qui s’enfuit

C’est la ballade de Jesus Cat
Rouler vite, mourir libre
La ballade de Jesus Cat
Rouler vite, mourir libre

Arrivée au bout de la route
Elle a juste accéléré
Elle s’est envolée vers le ciel
Les anges n’ont pas besoin d’ailes

C’est la ballade de Jesus Cat
Vivre vite, mourir libre
La ballade de Jesus Cat
Rouler vite, mourir libre
Rouler vite, vivre libre

Loin de vous (je vis dans le blues)

Coutin/Coutin

Depuis que nos chemins se sont croisés
Les gens me parlent souvent de nous
Ils me disent comment vous allez
Ils veulent savoir comment je vais

Moi je dis que les heures durent des années
Et que les nuits n’ont pas de fin
Quoi que je fasse, où que j’aille me noyer
Toutes les rivières sont asséchées

Alors si vous voulez savoir comment passent les jours
Je vis dans le blues quand je suis loin de vous
Si vous voulez savoir comment passent les jours
Je vis dans le blues quand je suis loin de vous

Je marche dans les rues où les enfants jouent
Et presque tout le temps je pense à vous
J’écris des mots qui perdent leur sens dès que l’encre a séché
Des lettres que vous ne lirez jamais
Les images défilent devant ma fenêtre immobile
On dirait que l’hiver va durer cette année

Alors si vous voulez savoir comment passent mes jours
Je vis dans le blues quand je suis loin de vous
Si vous voulez savoir comment passent mes jours
Je vis dans le blues quand je suis loin de vous

Je vis dans le blues quand je suis loin de vous

La nuit est là

Coutin/Coutin

Assis sur le sable chaud dans les lumières du soir
Le ciel si pur, le vent qui vient du sud
Les odeurs de l’été, les étoiles qui titubent
Les vagues murmurent une étrange prière

Les bruits de la ville éphémères et lointains
Marcher sur un chemin qui n’a pas de fin
Je me suis égaré au bord de l’univers
Irradié, calciné comme un oiseau blessé

Le ciel peut attendre autant que tu voudras
Le ciel peut attendre et moi j’ai tout mon temps

La nuit, la nuit
La nuit est là pour s’aimer en secret
La nuit, la nuit
La nuit est là pour s’aimer en secret

Un soleil de sang se noie sur l’horizon
Je regarde passer les grands avions
Je voyage immobile perdu dans mes rêves
Je sais que tu es là juste à côté de moi

Le ciel peut attendre le temps que tu voudras
Le ciel peut attendre et j’ai tout mon temps

La nuit, la nuit
La nuit est là pour s’aimer en secret
La nuit, la nuit
La nuit est là pour s’aimer en secret

La nuit, la nuit
La nuit est là pour s’aimer en secret
La nuit, la nuit
La nuit est là pour toi et moi

La nuit est là pour ceux qui s’aiment en secret
La nuit est là pour ceux qui s’aiment en secret
La nuit est là pour ceux qui s’aiment en secret
La nuit est là pour ceux qui s’aiment en secret
La nuit est là pour ceux qui s’aiment en secret

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La star du comptoir

Coutin/Coutin

Le vent dans tes cheveux
Un sourire dans tes yeux
Tu m’racontes une histoire que je connais déjà

Les mots qu’on ne dit pas
Les regards qui s’égarent
Ça m’rappelle des moments que j’ai vécus déjà

Ton passé, d’où tu viens, c’que tu gardes pour toi, c’que tu fais, c’que tu caches
Ça ne me regarde pas, je n’veux pas le savoir, j’ai pas besoin de ça

Moi j’veux juste traverser un bout de la nuit avec toi
Qu’on arrive vivants sur l’autre trottoir
Et même si affinités
Et même si affinités
Et même si affinités
Qu’on en reste là

Toi tu m’racontes le désert des sentiments
Moi j’te parle de la mer, du firmament
Ça m’rappelle des moments que j’ai vécus déjà

Quand les anges tombent du ciel
Au beau milieu du trottoir
C’est l’moment d’regarder ou tu mets les pieds

Tu peux tout poser sur le coin du bar, tes amours, tes cafards
Tu es la star du comptoir, tu scintilles et tu brilles comme du strass dans le soir

Moi j’veux juste traverser un bout de la nuit avec toi
Qu’on arrive en vie sur l’autre trottoir
Et même si affinités
Et même si affinités
Et même si affinités
Qu’on en reste là

J’ai pris mon bébé par la main

Coutin/Coutin

J’ai pris mon bébé par la main
Viens on s’en va vers le sud
Le ciel si bleu le soleil brille
Je n’veux pas mourir dans la nuit

Elle a souri et elle m’a dit
Si on restait plutôt ici
Allongés toute la journée
On ferait l’amour sans un mot

J’ai pris mon bébé dans mes bras
Je l’ai serrée fort contre moi
On s’est aimé tout le jour
Et puis la nuit jusqu’au matin
J’ai pris mon bébé par la main

J’ai regardé la pluie tomber
Sur ses cheveux comme les blés
Puis la lumière est arrivée
Et ses yeux se sont éclairés

Elle m’a dit si tu arrêtais
De toujours et encore chercher
Tu pourrais t’asseoir près de moi
Laisser le temps écrire l’histoire

J’ai pris mon bébé dans mes bras
Je l’ai serrée fort contre moi
On s’est aimé tout le jour
Et puis la nuit jusqu’au matin

J’ai pris mon bébé dans mes bras
Je l’ai serrée fort contre moi
On s’est aimé tout le jour
On s’est aimé sans un mot

J’ai pris mon bébé par la main
J’ai pris mon bébé par la main

Rien que pour ses yeux 

Coutin/Coutin

La fille aux grands yeux noirs
Sur le quai de la gare
Elle attend le regard
D’un amour en retard

Elle regarde tourner
Le manège enchanté
La machine hystérique
Qui tourne et qui s’agite

C’est comme une vague de chaleur
Qui envahirait tout
Comme un nuage d’amour
Qui te rendrait fou

Rien que pour ses yeux
Juste pour ces yeux

Dans ce monde étrange
Ou plus rien ne dérange
Tout s’entrechoque
Et tout se télescope

Les gens pressés qui passent
Ne s’imaginent pas
Tous les rêves cachés
Derrière ces grands yeux noirs

C’est comme une vague de chaleur
Qui te prendrait le cœur
Comme un nuage d’amour
Qui te rendrait fou
Rien que pour ses yeux Juste pour ces yeux

Rêver d’un ailleurs
Regarder l’absolu
S’envoler encore
Vers l’amour vers la mort
Sans plus rien chercher
Sans se retourner
Voler vers l’indigo
Rêver dans l’indigo

C’est comme une vague de chaleur
Qui te prendrait le cœur
Comme un nuage d’amour
Qui te rendrait fou

C’est comme une vague de chaleur
Qui te prendrait le cœur
Comme un nuage d’amour
Qui te rendrait fou

Rien que pour ses yeux
Juste pour ces yeux
Rien que pour ses yeux
Juste pour ces yeux

À part ça, tout va bien 

Coutin/Coutin

Un serpent de flammes lentement dévore les corps et les âmes
Le soleil calcine la terre qui brûle comme un coin de l’enfer
Les rivières s’assèchent, la vie s’en va, elle ne reviendra pas
Ils fuient la famine, le désert qui avance pour mourir sur nos plages

Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh

À part ça tout va bien
À part ça tout va bien

La planète se fissure, les forêts disparaissent, les pôles se disloquent L’air que tu respires est un poison violent même les pluies sont acides Les grands mammifères meurent en silence dans des mers de plastique Le monde est sans futur il n’y a pas de répit pour notre mère la terre

Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh

À part ça tout va bien
À part ça tout va bien

La pollution chimique court en liberté c’est un serial killer
Qui sème la mort comme s’il était le dernier fossoyeur
L’argent est un monstre jamais rassasié, amnésique, boulimique Cette apocalypse est silencieuse elle est Invisible

Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh

À part ça tout va bien
À part ça tout va bien
À part ça tout va bien
À part ça tout va bien

Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh

À part ça tout va bien

Une pierre qui roule

Coutin/Coutin

Je sais plus où j’étais hier
Je sais pas où je s’rai demain
C’est sûr je serai quelque part
Au bord de la route ou du hasard
Vivre la vie au jour le jour

Roule, roule, roule, roule
Comme une pierre qui roule
Roule, roule, roule, roule
Ne te retourne pas

Comme une pierre qui roule

Tu peux me prendre par la main
Et si tu n’as plus peur de rien
M’emmener là où tu veux
Si tu sais ce que tu veux

Vivre la vie au jour le jour

Roule, roule, roule, roule
Comme une pierre qui roule
Roule, roule, roule, roule
Ne te retourne pas

Comme une pierre qui roule

Prends ta chance et lance les dés
Peut-être qu’ils te diront pourquoi
Pourquoi le soleil déchire la nuit
Pourquoi la nuit détruit le jour
Vivre la vie au jour le jour

Roule, roule, roule,
Comme une pierre qui roule
Roule, roule, roule,
Ne te retourne pas

Roule, roule, roule,
Comme une pierre qui roule
Roule, roule, roule,
Ne te retourne pas

Comme une pierre qui roule roule
Comme une pierre qui roule roule

Maman

Coutin/Coutin

Maman
Est-ce que tu crois qu’on pourrait
Rester encore un moment
Serrés l’un contre l’autre ?

Maman
Un peu comme si le temps
Ne nous avait pas séparés
Comme si j’étais un enfant

La nuit tombe doucement
Une pluie d’étoiles, lentement
Est-ce que tu es dedans ?
Est-ce que j’ai encore le temps ?

Maman
Ton regard dans le silence
J’aurais voulu que tu restes
Près de moi plus longtemps

Maman
La nuit est arrivée
Tu m’avais fait promettre
De n’pas partir avant toi

La nuit tombe doucement
Une pluie d’étoiles, lentement

Est-ce que tu es dedans ?
Est-ce que j’ai encore le temps ?

Glory Glory Gloria Glory Glory Gloria

Maman
Est-ce qu’on se retrouvera
Dans les jardins d’Éden
Au milieu des anges

Et maintenant
Dis-moi, je fais quoi ?
Et puis attendre quoi ?
Est-ce que tu seras là ?

La nuit tombe doucement
Une pluie d’étoiles, lentement
Est-ce que tu es dedans ?
Est-ce que j’ai encore le temps ?

Glory Glory Gloria Glory Glory Gloria
Glory Glory Gloria Glory Glory Gloria

Maman

L’homme invisible 

Coutin/Coutin

Quand les vendeurs de rêves sont sur le pas ta porte
C’est qu’les pilleurs de tombe sont au bout de la rue
Tu jettes un œil vite fait sur les nouvelles du jour
On dirait qu’l’heure est grave et que tu n’en sais rien

Les prédicateurs tournent comme des vautours
Au-dessus de ta tête et de tes amours
Les bouteilles vides, les verres à moitié pleins
Est-ce que la vaisselle peut attendre demain ?

Alors tu fais ton sac et tu fermes ta porte
Tu mets tes lunettes noires et tu siffles ton chien T
u marches en silence, tu es l’homme invisible
En direction du haut de la colline

Tous les grands docteurs et tous les grands savants
Se sont réunis sur le même écran
La vérité coule dans tes oreilles
Comme un mélange de poison et de miel

Les musiques que tu aimes n’ont plus le même goût
Et même si tes rêves t’abandonnent au matin
Le chant des sirènes court encore dans tes veines
Est-ce que ce dealer traîne encore dans le coin ?

Alors tu fais ton sac et tu fermes ta porte
Tu mets tes lunettes noires et tu siffles ton chien
Tu marches en silence, tu es l’homme invisible
En direction du haut de la colline

Alors tu fais ton sac et tu fermes la porte
Tu mets tes lunettes noires et tu siffles ton chien
Tu marches en silence, tu es l’homme invisible
En direction du haut de la colline

En direction du haut de la colline