L’homme invisible 

Coutin/Coutin

Quand les vendeurs de rêves sont sur le pas ta porte
C’est qu’les pilleurs de tombe sont au bout de la rue
Tu jettes un œil vite fait sur les nouvelles du jour
On dirait qu’l’heure est grave et que tu n’en sais rien

Les prédicateurs tournent comme des vautours
Au-dessus de ta tête et de tes amours
Les bouteilles vides, les verres à moitié pleins
Est-ce que la vaisselle peut attendre demain ?

Alors tu fais ton sac et tu fermes ta porte
Tu mets tes lunettes noires et tu siffles ton chien T
u marches en silence, tu es l’homme invisible
En direction du haut de la colline

Tous les grands docteurs et tous les grands savants
Se sont réunis sur le même écran
La vérité coule dans tes oreilles
Comme un mélange de poison et de miel

Les musiques que tu aimes n’ont plus le même goût
Et même si tes rêves t’abandonnent au matin
Le chant des sirènes court encore dans tes veines
Est-ce que ce dealer traîne encore dans le coin ?

Alors tu fais ton sac et tu fermes ta porte
Tu mets tes lunettes noires et tu siffles ton chien
Tu marches en silence, tu es l’homme invisible
En direction du haut de la colline

Alors tu fais ton sac et tu fermes la porte
Tu mets tes lunettes noires et tu siffles ton chien
Tu marches en silence, tu es l’homme invisible
En direction du haut de la colline

En direction du haut de la colline