L’HEURE BLEUE – 1983
Guitare et chant : Patrick Coutin
Batterie : Jaimie Lane, Pierre Alessandri.
Basse : Jeremy Meek, Jaimie Lane, Dion Estus, John Mackenzie
Guitares : Simon Boswell, Greg Parker, Alan Murphy, Danny Mackintosh, Gilles Coutin
Claviers : Nick Plytas, Charley Olins, Parick Coutin, Michel Coeuriot, Pierre Alessandri, Richard Cottle, Jaimie Lane
Choeurs : Meritxell St Paul
Cuivres : Raphaël Ravenscroft
Programmations : Pierre Alessandri
Enregistré aux Studios Trident (Londres)
Ingénieur du son : Nick Patrick
Direction artistique : Bernard St Paul
La petite histoire…
L’échec de l’album précédent a convaincu CBS que Coutin doit se concentrer sur l’aspect le plus léger de sa musique. Même si Coutin n’est guère enthousiaste devant la démarche, il est aussi conscient de ses limites musicales, et se donne du temps pour réussir à faire un jour la musique qu’il dit avoir dans la tête.
Bernard St Paul devient d’abord manager, puis réalisateur, d’un album conçu dans le home studio du chanteur et finalisé aux Studios Trident de Londres avec les musiciens de Live Wire, l’un des bons groupes pop rock Anglais du moment. Nick Patrick futur réalisateur de Bashung ou d’Obispo y fait ses débuts en tant qu’ingénieur du son. Les enregistrements durent trois mois. St Paul et CBS poussent vers un concept de variété gainsbourienne matinée de Roxy Music, Coutin essaye de préserver une vision plus rock. La maison de disque est persuadée de tenir un tube grâce à une version très FM de « Rends moi mon coeur gamine », sur laquelle Michel Coeuriot est venu faire des arrangements… que Coutin déteste, mais que le reste de l’équipe adore. Un matin, pendant les mixages, Coutin arrive au studio le premier et fait effacer le multipiste de cette version… Il se promet de réaliser désormais ses propres disques… Cela prendra quelques années.